Ecole des Ursulines
en association avec JZH & Partners (bureau d'études)
Suite à un long processus de planification, l’Ecole des Ursulines a démarré une campagne de rénovation de ses bâtiments.
L’école est composée d’un assemblage d’édifices de qualités architecturales diverses parmi lesquels certains étaient dans un état de vétusté avancé.
Les efforts se sont portés sur une aile de la cour d’honneur, sur deux des cours de récréation et sur la chapelle et ses annexes
La chapelle a subit une cure de jouvence en redécouvrant le plafond et son volume d’origine et surtout en perçant largement des baies au rez de chaussée sur les cours de récréation adjacentes. Ce travail a permis une mise en perspective à partir de l’entrée principale et de prolonger la dimension de l’école delà du premier regard. Ceci est amplifié par la reconfiguration de la cour principale ou une rampe de liaison a été réalisée, en autre, pour permettre l’accès de tous les usagers à toute l’école. Cette rampe en béton est accompagnée de longues marches du même matériau, que les élèves s’approprient de pendant les heures d’intercours.
L’aile de la cour d’honneur fait partie d’un ensemble en U daté du 18ème siècle. La dernière occupation date de la fin des années 60 et abritait les dortoirs des internes.
Le travail a consisté à rafraichir l’enveloppe du bâtiment en travaillant la finesses des châssis et en réinterprétant les lucarnes de la toiture et en décapant les façades.
Quant à l’intérieur, il a été complètement vidé pour répondre au programme et aux différentes normes actuelles.
La volonté a été de travailler avec des matériaux bruts : dalles et poutres en béton apparent, maçonnerie décapée apparente, …
Pour réaliser les dalles, une dynamique a été crée avec les poutres en profitant des trumeaux de fenêtres.
Un travail identique a été mené au rez de chaussée ,oùLe volume libre permet de visualiser le jeu de poutre et oppose la matière brute du plafond avec le sol existant en damier de pierres bleues.
Le 1er étage abrite les locaux de la direction. Les parties supérieures des cloisons sont vitrées pour laisser filer les poutres d’un bout à l’autre des façades.
L’escalier, sorte de long ruban en béton, se déploie du rez au 2ème étage en volées décalées pour permettre d’augmenter les fuyantes et les perspectives. Les matériaux bruts existants et projetés se mettent encore une fois mutuellement en valeur.
Le dernier étage est situé dans la toiture. La toiture de type « sarking » (isolation par l’extérieur) a permis de garder le voligeage apparent. Peint en blanc, celui-ci met en valeur la charpente et le chevronnage. Les lucarnes ont été amplifiées ramener beaucoup plus de lumière dans cette salle polyvalente.