Le bâtiment s’inscrit dans un contexte singulier en élément d’articulation urbaine entre le centre universitaire, le quartier de Lauzelle, le Parc de la Source et le Musée Hergé.

Ce contexte urbain implique une prise de conscience de cette nouvelle intervention qui s’inscrit dans des échelles et des courants architecturaux distincts. La fonction du bâtiment projeté et sa situation en proue d’un des premiers quartiers résidentiels de la ville nouvelle implique une prise de position forte.

Si le projet se doit de respecter la cohérence du tissus urbain de Louvain la Neuve, il se doit  d’assumer sa fonction emblématique par une interprétation et une expression actuelle. La volonté est de s’inscrire dans la continuité du bâti existant en affirmant la notion de tête d'un îlot et d’un quartier résidentiel.

Le volume estdécomposé en deux strates : les deux premiers niveaux, largement vitrés, montrent l’activité communautaire du gite , tandis que tout le volume supérieur , aux percements plus mesurés,  abrite toutes les chambres.

Les deux premiers niveaux donnent du gîte l’image d’un lieu ouvert et extraverti, établissant un  lien fort avec les deux voies piétonnes entourant le bâtiment .

La topologie du site est également  exploitée pour créer des  liens visuels directs avec chacun des niveaux, chacun d’entr’eux étant de plain pied avec la voirie aux extrémités de la parcelle. 

Le volume supérieur, quant à lui, s’exprime en contraste, comme une masse posée en lévitation sur la dentelle de béton des deux premiers  niveaux.

Ce contraste se marque  également par un jeu de décalage de volumes , créant des porte-à–faux animant la développée des façades et abritant les entrées.

La proue du bâtiment accueillant l’entrée principale est ainsi accentuée par le volume la surplombant.