Places d'Armes et du Théâtre
La demande originale concernait l'artère et les places principales du centre-ville de Namur.
Par son statut de capitale régionale, Namur a vu son centre-ville s'étendre jusqu'à Jambes. La réflexion a voulu prendre en compte les espaces publics en tant que parties intégrantes de la colonne vertébrale de la nouvelle centralité de la ville, de la gare de Namur à la gare de Jambes en reliant les deux artères commerciales.
La philosophie du projet dans son ensemble s’est basée sur un nouveau partage de l'espace public, sur une convivialité entre les différents utilisateurs: piétons, automobilistes, transports publics, etc. L'objectif était d'assurer la continuité du cheminement tout en marquant la ponctualité du parcours par des aménagements d'espaces spécifiques (esplanade de l'Hôtel de ville, place de l'Ange, place d'Armes, place du Théâtre).
Les principes qui ont mené la réflexion sur l'aménagement de la Place d’Armes sont: discrétion, sobriété, cohérence et unicité de l'aménagement urbain pour une mise en valeur du patrimoine architectural.
Les espaces sont requalifiés en tant qu'espaces traversés et non plus longés par la circulation; ils sont reproportionnés, non plus par rapport aux voiries mais par rapport au contexte bâti environnant.
La Place d’Armes, qui ne fut qu'un parking tout au long de son histoire, s'affirme aujourd'hui comme une véritable place, domaine du piéton, à la convivialité retrouvée.
C'est d’ailleurs dans cette optique que le choix du matériau s'était porté sur le bois.
De la place émergent 3 fontaines en marbre rouge et un cabanon en bois d'Ipé pour la sortie du parking.
Crédits photographiques : Jean-Luc Laloux